[…] Eztugu nahi altharia
Ez eta ere erdia
Usia gatik, legia gatik
Liberatako tchinkhorra.
Lukhaink’ichter bat gutiche
Erdia ere halache
Ossua ukheiten badugu
Zien parerik estate […]
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Maison de Léopold Irigaray à Garindein, 1919 |
Durant le quart de siècle que durera leur relation (voir la Correspondance de Léopold Irigaray avec Georges Hérelle de 1899 à 1923), il recueillera, traduira, copiera et transmettra de très nombreux témoignages. Parmi la cinquantaine de manuscrits légués par Hérelle à la BnF, presque tous sont de la main d’Irigaray (Voir les manuscrits basques de la BnF en ligne).
Parmi ceux-ci, un document qui parle de pratiques culturelles particulières à la Soule et notamment des Aubades de Larrau.
D’après Irigaray : « Ce sont des couplets, sur un air spécial, que les enfants du village de Larrau vont chanter le soir, la veille de la chandeleur, devant chaque maison. Cet usage ne s’est conservé qu’à Larrau. Les chanteurs s’adressent d’abord au maître de la maison, puis à la maitresse, puis à leurs filles, puis à la servante, etc., en termes flatteurs. Puis, si le cadeau reçu n’est pas suffisant, ils chantent des méchancetés. »
Les trois derniers couplets, notamment, sont donc optionnels, et réservés à ceux qui oseraient ne rien donner.
Voir le document sur Gallica :
Le même texte à été publié par Edward S. Dodgson (1857-1922), à la demande d’Hérelle (voir Les cartes postales d’Edward S. Dodgson à Georges Hérelle)
Dans les deux versions du texte de Dodgson dont dispose Bilketa, toutefois, une partie de texte a été expurgée de certains vers trop salaces.